Je t'aime. Je t'aimais. Je t'aimerais. - L'Amour Alperona

Voilà que nous arrivons à la 22éme lune.

Cela fera maintenant six-mois que j'ai eu la chance de côtoyer une merveille.

Malgré mon envie inconditionnelle de m'éclairer de sa présence, tout n'as jamais été simple.

On dit que cette date est souvent le premier tournant des relations amoureuses. Clair que peu de personnes peuvent se vanter de l'avoir traversé sans y laisser des plumes.

La rencontre, le temps qui passe à vive allure, le plaisir, l'attachement, la découverte de l'autre...sur ce dernier point, les amoureux se trompent bien souvent.

Gestes, paroles, attitudes, et petites attentions. Rien n'est laissé au hasard.

Désir de plaire ? Peur de décevoir ? Un peu des deux sans doute. Mais quand toutes ces choses deviennent bénigne, voir, dérisoire. Il est évident que le masque tombe. Et comme ci cela ne suffisait pas sur le mauvais coup du sort, chacun voit l'autre avec ses fameux yeux de l'amour, ou plutôt, ces œillères qui font que les défauts paraissent inexistants.

Et quand les défauts entrent dans la dance, votre moitié déchante. Petit à petit, on baisse la garde. Notre spontanéité refait surface. On reconnais alors enfin que nous ne pouvons supporter nos reproches. En soi, le problème est là aussi, bien plus profond. On réalise que nos valeurs sont complétement incompatibles, et que nos mode de vie ne s'accorde pas.

On a connue nos disputes, on s'est généralement réconcilié. Mais aujourd'hui, une question viens pointer le bout de son nez : Doit on se séparer ?

J'ai beau prendre du recul. La douche est froide. Je lui ai sans doute donné l'envie de s'enfuir et de ne jamais revenir. Mais avant de prendre une décision que nous pourrions regretter, il se faut de respirer un bon coup. Pour ma part, j'ai demander un point de vue extérieur, qui sera toujours plus objectif. C'est ainsi que je réalise la gravité de la situation.

Si les motifs de nos anciennes disputes varient, le combat n'était pas perdu. On avait encore cette force, de se dire les choses, ne laissant aucune place à la rancœur de s'installer trop longtemps.

En revanche, je constate aujourd'hui que dans la finalité, ce qui dérange fait partie intégrante de ma personnalité, surtout de ma vision d'une relation, et de mes attentes personnelles. Et que celle de ma moitié me sont indéchiffrables. Le cap risque d’être plus que difficile à passer.

Chaque être humain à ses travers, ses faiblesses. Aimer c'est en soi apprendre à composer avec ses propres défauts et ceux de son partenaire. Je suis un colérique invétéré, et bien que j'aurais fait de mon mieux pour que notre relation en deviennent solide, j'en suis venu à éprouver une forme d'indifférence. Cela ne date pas d'hier, déjà quand elle avait oublié de fabriquer de ses mains notre alliance pour le jour de notre union, j'avais été blessé, et profondément désinvestie. Pourtant, je n'ai rien voulu lâché, bien au contraire. Convaincu du joyaux et de son éclat si rare qui m'avait accepté à ses côtés.

Tout ça pour dire que...suivant les attentes, et l'importance que l'on accorde à certaines, il est parfois crucial de se poser, afin de réfléchir, pour peser le pour, et le contre.

Donner, c'est sentir son cœur passer dans ses mains, et hélas, les choses qu'on croit tenir dans ses mains nous échappent bien souvent dans l'instant.

Fin de l'écrit.