La Croisée des chemins - L'amour Alperona

►- "Chaque histoire commence quelque part. Et si nous sommes les témoins de sa continuité ici ce soir,

Nous remonterons le temps comme un val, eut-il fallu toucher le vingt-deuxième soleil de la deuxième lune astrale.

Notre histoire suit les pas de notre invité qui, livré à une course contre la montre.....découvrons le pourquoi.... :"

Fit de ces dernières lunes l'apogée de son odyssée. Car le voilà, fier et vaillant, accompagné de sa mie, quand depuis tout jeune son questionnement jamais n'eut tari.

Que le poussait-il vraiment à avancer,

A repousser ses limites et braver les frontières loin de la vie maussade des gens de la ville, des gens de la campagne ?

Lui, fier de sa petite aventure qu'il ne comprenait pas vraiment, allait bientôt frémir comme un volcan.

Tout vaillant qu'il est, il fut vert d'affronter l’exécrable vérité.

Son rival de toujours, lui, trouver l'amour ?!

L'union de ces deux âmes fit bouillir notre invité, sans comprendre pourquoi.

Génie du mal, ô mes perdues, fuyez celui qui fomente sa vengeance, car, Belles, vous ne serez que l'instrument de son courroux lorsqu'il se présentera à la cérémonie,

Machiavèle blêmirait car les jeux de notre héros étaient tous faits.

Du rouge, il fallait du rouge.

Mais une compagne, il fallait avant tout une compagne.

Une....compagne ?

Car oui, dans le fond il ne pouvait pas se mentir.

De battre son cœur s'est arrêté.

Était-ce finalement cela, ce qu'il cherchait ?

Devant mille refus, il fut comme un pissenlit sur lequel on soufflait.

Tour à tour, les pétales de son espoir s'envolaient.

Et bientôt, a retenir il n'y plus que la tige,

Que la légèreté d'une flûte remplaça en vestige.

Qui ne connait l'histoire ou qu'il fut Dieu aura peut-être entendu ces mots.

" Que les douze entendant ma prière, et le chant de mon cœur.

Car je remets en vous mes derniers espoirs et dernières heures. "

Notre héros, pris de stupeur, s’arrêta net.

Comme à la naissance d'un ange, il assista à l'arrivée inopinée de cette beauté ineffable.

Était-ce la le coup du Destin ?

De tous les pays qu'il eut traversé et rencontres qu'il eut fait.

C'eut été surement la plus femme qu'il put contempler.

Qui aperçoit une vénus, resterait là à béer,

Mais il n'en fut rien pour notre invité,

Un petit pas puis un autre, la posture légère et pleine de confiance.

Il s'arma de tous ses moyens contre toute attente.

Plus il s'approchait, plus il remarqua une douce odeur.

Était-ce là le secret de cette fleur ?

A l'orée de ce qu'il eut esquissé, de ce bois qu'il effleurait, il tira sa plus belle révérence.

Il se dit que la muse, surprise, ne remarqua pas son arrivée jusqu'à ce que son chapeau soit baissé.

Encore aujourd'hui, il se murmure que pour qui se laisse emporter par la bise, une flagrance de cannelle embaume ces bois.

Jeu de regards, c'est la foudre qui s'abat.

Un sourire grima les lèvres de notre héros lorsque sa promise accepta.

Les cœurs battant la chamade, c'est le tango qui s'empara de sa compagne.

Bientôt, sa vengeance pourrait frapper. Du rouge, du rouge pour sa compagne !

Tout pouvait enfin se profiler et ses plans seraient bientôt parachevés.

En effet, l'Ao'ra, en à peine une heure, réussit à se dégoter une tenue appropriée.

Elle qui se livrait en brebis au sein d'une meute de loups inconnus.

Brisa son accointance avec la solitude et fit de cette cérémonie une première.

Doux amants, le coup de foudre vous prend. Sur le plancher de votre passion, les pas de tango résonneront.

Mais ce que le destin ne nous raconte pas, c'est aujourd’hui encore, même si le monde les rejeta tout les deux,

Que chacun d'eux, ne s'attendaient qu'à de sombres lendemains, peu importe ou les vents souffleront,

Ils prendront à présent leur envols côte à côte.

150 soleils.

Voila 150 soleils que l'un accompagne l'autre,

Jusqu'à se présenter à cette table et peut-être,

Se dire une nouvelle fois... ♥