Le Saphir Stellaire - Kami'tsuna Alperona
- Chococassis [Darkside]
- 14 oct. 2021
- 5 min de lecture
Je ne voulais pas me détourner de moi même. J'ai l'impression de ne vivre que dans une boucle. De haut et de bas. J'ai l'impression de ne jamais être véritablement moi même.
Je n'ai pourtant pas changé ma volonté. Mais...aujourd'hui, je ne me bat plus simplement que pour moi. Du moins...je l’espère. Non...j'en suis convaincu. Je me réjouit, quoi qu'il advienne, la fin approche.

Plus nombreuses sont les années qui nous séparent de nos souvenirs, plus on a tendance à s’en servir pour revivre le passé. Le problème c’est que les restes vétustes de nos mémoires nous font idéaliser ce passé, et si on le tourmente un peu trop les souvenirs finissent par attiser les flammes de nos vieilles haines. Ce moment, est un point de non retour, même en se forçant à regarder vers l’avenir on reste bloqué. Et tant que le boulet de la vengeance et du doute entravera les cœurs, les larmes, continueront de couler.
Il existe un passé qu’on ne peut effacer, qu’il est impossible d’oublier. Les souvenirs qu’on à dans le coeur nous sont précieux. Ceux de nos chers parents, comme ceux d’une fille qu’on a aimé. Mais il n'y pas que cela.

Le tatouage sur mon front est la dernière marque de mon héritage familiale inscrite sur mon visage qui m’inquiète. Cette cicatrice sur ma joue qui risquer de me faire connaitre un asservissement, n'as plus raison de me préoccupé l'esprit. Ma sœur viens de débusquer le dernier individu qui aurai pu connaitre la formule, et vient de faire taire ce savoir dans les méandres de l'oubli.

Reconnaitre ses erreurs. Ne pas se mentir. S’aimer les uns les autres. Ne jamais donner la mort. Se sont des principes tout simples, mais impossible à appliquer en ces temps difficiles. Il n’y a pas de verdure sur cette planète, malgré le désir qu’on en a. Un désir qu’on exprime par la violence, on cherche un lieu ou vivre pacifiquement, ou n’existe ni le vol, ni la guerre. Ce lieux existe bel et bien, il se nomme, paradis.

La tragédie continue, avec son cortège de douleur. Le désir de destruction est si puissant, mais en même temps, si fragile et si vain. Tenir, vivre, rester en vie, qui aurait pu penser que la survie serait aussi difficile. Aussi....douloureuse. Il faut que je me décide, il me faut choisir. En ses périodes ou la vie et la mort s’en mêle, puis-je choisir de rester humain ?

Quand on gagne quelque chose, c’est toujours en contrepartie d’autre chose. On ne peut pas vire en ignorant cette vérité, parce que ce que l’on perd, on le perd à jamais, tout ce qui est important à nos yeux, tout ce qui nous est cher, peut disparaitre si l’on ne fait pas tout ce que l’on peut pour le garder.
Il existe des convictions qu’on ne peut abandonner. Des idéaux qu’on veut protéger. On est alors obliger, parfois, de s’avancer et prendre position quelque soit le prix à payer. Le petit homme que je suis à pris son arme une fois de plus, pour mettre fin à la douleur, pour mettre fin à la haine. Je me souviens du monde aux géraniums rouges que l’on ma montré il y a si longtemps, et je garde au fond de mon cœur, une détermination à toute épreuve. Je ne connais que l'échec. Je ne fait qu'échouer. Et ce justement ce pourquoi je réussit.

Mes compagnons. Mes amis. Mes frères et sœurs. Ils sont en danger de par ma présence. De par mes actions. J'ai accueilli cette femme. Je ne peux laisser Miwe porter le poids de mes erreurs. Elle a déjà tant donné pour moi. Elle n'est d'ailleurs pas la seule..

A trop regarder devant soi, on risque de passer à côté de quelque chose. C’est bien de se consacrer à un idéal auquel on croit fermement; à condition que se ne soit pas au détriment de l’idéal ou des sentiments de ce qui nous entoure. Même si l’on mène ce genre de vie tumultueuse, on n’a jamais aucune idée de ce que nos proches éprouvent. L’auto-satisfaction nous aveugle. Il est temps d’arrêter, ici, et maintenant pour se reposer un moment. Pour essayer de ressentir, ce que les autres gens ressentent.

Malheureusement, là aussi, le temps me manque. Je prie les douzes pour réussir. Cette pierre au dessin d'une étoile me rappelant les astres stellaires. Cette flute, arborant la plume bleue qu'elle m'a offert. Instrument gravé des mêmes sceau qui furent utiliser pour enfouir cette chose en moi. Une chance que Moroharu soit présente pour m'assembler ses objets et répondre à cette petite requête..d'ordre esthétique. Tout est là. Il..il ne me reste plus qu'à le confronter sur mon terrain, et à l'enfermé à mon tour. R..rien de compliquer. Si je m'enferme dedans, en son sein, cette boite à musique devrait avoir des effets néfastes sur lui. Déjà trop occupé à me maintenir en vie. Je pourrais alors lui faire la démonstration de ma conviction. Cette conviction infaillible que j'ai acquise grâce au voix qui me portent. Qu'importe ses murmures. Qu'importe son apparence. Je triompherais de cette entité funeste.

« Nous t'avons bien redouté,
Bien haï, bien rejeté,
D'un coeur résistant et sûr,
Par suave excès d'azur,
Par excès de volupté,
Néant sans maux ni défauts;
Mais nous voici bien en peine
Si tu nous rends notre haine. »

Il faudra ceci dit...avant de prononcer la formule sans se tromper dans l'élocution..avec la mélodie du héros...me porter un coup qui me sera presque fatal...cet état de fait...le sacrifice de sang, et d'os, sera accompli, me permettant de m'ouvrir la voie du chemin à emprunter.
Mais il me faudra me souvenir, que je ne suis pas seul à allez de l'avant, de plus..cette esprit m'accompagne..à tel point que je ne sais déjà plus bien si c'est lui qui veille sur moi ou moi sur lui. Fort heureusement...j'avais bien trop nourri cette noirceur qui m'accompagne.

Au milieu des épreuves, dans la détresse. Il y a toujours un endroit ou le voyageur peut laisser allez son esprit...chez lui. Je ne sais toujours pas encore qu’elle genre de passé le voyageur abandonne lorsqu’il abandonne sa maison. Je ne sais toujours pas quel genre de chagrin il porte avec lui, mais le voyageur peut continuer d’avancer parce-qu’il a quelque chose qui le soutient, un lieu bien à lui. Il peut continuer d’avancer avec prudence, un pas, après l’autre.

Se protéger. Tout le monde cherche les moyens de se protéger. On tente de cacher ses faiblesses et ses peurs en faisant partie d’un groupe, mais avant de s’en rendre conte, on est en train d’exclure ce qui ne l’on pas intégré. Mais que deviennent ils ? Il faut y penser, avant qu’il ne soit trop tard. Vivons le temps présent, et restons en vie demain et le jour après malgré les souffrances éternelles. Gardons en mémoire, que le but n'est pas de se sacrifier pour ses amis, mais bien au contraire, de vivre pour eux.

Ce sera peut être la dernière fois que je le dirais. Les amis étant supposés s’entraider, nous n'avons plus besoin de nous remercier. Mais...merci à tous, de me permettre de toucher du doigt ma liberté. Après tout..qui veut vraiment voir sa vie planifiée par un autre ? L'amitié améliore le bonheur, apaise la misère, double la joie et divise la peine. Je suis heureux de vous avoir rencontré avant que je ne manque de temps devant la conséquence de mes erreurs passé. Puissiez-vous me pardonnez.
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