Une mélodie funeste - Volume I
- Chococassis [Darkside]
- 10 sept. 2021
- 11 min de lecture
Je ne serais par ou commencer. Mais je n'y couperais pas de toute façon au vue des expéditions qui nous attendent.
Peut être par ce qui est important de rappeler à mon sujet.
Tout d'abord, ses deux petits tatouages. L'un est sur ma joue gauche en forme de cœur d'un noir d'encre,recouvrant une légère cicatrice. Cette dernière est identique à celle présente sur le visage de ma petite sœur, d'ailleurs, on sera allez se faire tatouer ensemble.
Mais celui qui nous intéressé ici, c'est surtout l'autre, au dessus de mon œil droit qui semble plus décoloré. Ce dernier représente ma soumission aux sombres dessins qu'ambitionné mon paternel.
"A force de coffrer tant de haine dans un si petit corps, j'en devenait un peu difforme."
Au cours de ma vie, j'ai appris de nombreuse chose sur la signification de cette marque. Mais c'est surtout devant quelques modifications de mon physique que je compris très tôt ce qui m'était dissimulé. Entre autre ses ongles acérées comme des griffes. J'ai disons....connu une période un peu plus cornue. Le plus contraignant, c'est que grâce à cette révoltante marque occulte sur ma joue, mon très cher Père ou autre connaisseur de la formule Konatzienne, n'a qu'à fredonner une certaine chanson pour prendre le contrôle de mes pensées. Fort heureusement, il ne perdure que ses ongles et ses yeux vairons aujourd'hui.

Mais j'avais beau le dissimulé à l'époque, surtout en présence d'autrui, cela ne manqua pas d'échapper à mon ami, Conoro Noro. A cette période, j'étais convaincu que si nécessaire, je mourrais pour ma troupe, surtout pour lui, mon véritable partenaire d'échappée, qui avait sut conservé mon secret, et qui mine de rien, tenta bien de m'aider. Il laisser toujours ses armes parler pour lui. Il était désespérément calme et silencieux, même pour un mage noir.
Pendant que les autres s'affairent à hurler et effrayer les gens. Conoro lui, se positionne toujours discrètement pour porter un coup fulgurant. J'ai beaucoup appris sur moi même grâce à lui, pour le plus grand déplaisir de mon père.

Hélas, aujourd'hui, je l'ai perdu, suite aux décisions que j'ai prises une fois le dos au mur devant la pression de certains concurrents à l'activité familiale. Je m'étais rapproché de ses scélérats pour essayer de comprendre ce qui poussa mon paternel à me condamner à cela dès ma naissance. La perte de Conoro me rappelant encore une fois, que je ne suis qu'un lâche qui parle de grande bravoure. Mais en ses instants, je ne démorder pas de vivre mes rêves en partant à l'aventure, et à m'entrainer très dur s'il le faut. Si celle de partir était la bonne, celle qui me fit perdre mon ami ne fut pas ma seule mauvaise décision.

Ainsi, avec espoir de vivre un nouveau départ, j'ai pu m'accepter tel que j'étais, et j'ai commencé à entrevoir une véritable bouffée d'air dans mon existence, laissant toute sombre pensée, bien loin derrière moi. Je fait la mention à mes débuts solitaire dans la cité état de Limsa Lominsa.
Bien des années plus tard, quand j'ai rencontré une véritable raison de vivre, ma bien aimée, Kanelia, et, avec mon plus grand frère d'arme depuis ses nouvelles années qu'est Silas Ariete. Je me suis en mit en tête d'aider ma tendre à retrouver ses origines et son apparence. Durant nos péripéties, j'ai ressenti de nouveau cette noirceur, qui ne manqua de me jeter au visage mon impuissance. Il fut d'abord faire taire ses voix qui résonner dans ma tête, et se faisaient de plus en plus présente. Sa présence grandissante, j'ai bien failli sombrer dans les abysses. Ma nature m’inquiéter, le bon, le mal, au final, ce sont des concepts relié à un même piquet.

Ainsi j'ai eu beaucoup de chance au vue de mon instabilité émotionnel, mais bien que les conseils de la femme de Silas mon grandement aidé durant mon exploration de ma partie plus sombre. Ce fut notamment par la présence de mes proches, que de mon côté, j'ai trouvé la force nécessaire pour faire le tri, mais je ne pu m’empêcher de poursuivre les recherches sur la faim insatiable de toute la haine que je ressent en permanence dans mon être. Au cours de notre affrontement final si je puis dire, bien que Silas était compétent, bien plus que moi, j'ai toujours ce sentiment amer d'avoir ce jour ci aussi, était complétement démuni devant le péril de la situation. Et plus jamais, je ne veux me retrouver impuissant.

C'est alors, que je pris une décision, celle de finalement accepter mon héritage.
Enfin, je dit cela, sans vraiment connaitre les ambitions de mon paternel, mais cela m'importe peu, cela me concerne moi, et je ferais mes propres choix que me dicte mon cœur, même si ces derniers ne sont pas les bons. Ceux qui abandonnent leur responsabilité ne valent pas grand chose, mais ceux qui s'abandonnent eux mêmes ne valent moins que rien. La fin justifie les moyens, et je ne reculerai devant rien pour m'assurer notre sécurité.

"Ce jour la, j'ai combiné mes cristaux les plus "noirs", et j'y ai tenté d'infusé mon éther afin de réaliser l'incantation du portail dont sa lumière pourra révéler le sceau sur mon corps.
A ma grande surprise, ce fut une réussite, et le tatouage révéla d'autres sigles."
Cependant, je me rappel encore de mon ressenti ce jour là, je me voiler la face, j'aurais du écouter mon ami Conoro Noro depuis le début lors de mon enfance, et refuser ce "pacte" tant que je le pouvais, mais l'innocence d'un enfant et facilement manipulable, et je redouter de devenir une monstruosité. Il est trop tard maintenant...et visiblement...il serait préférable que je lui laisse de la place pour que sa source de pouvoir puisse au moins me servir. Car dans le fond, dans ses murmures, ou mes propres pensées...je ne sais toujours pas concrètement si le mal viens de lui, ou de moi même. Mais j’admets, que tout ce que je connais est voué à s'effacer, ne serait-ce que par l'usure du temps.
Comme bien souvent, je me suis cru plus fort que je ne le suis, et mon hôte ne manqua pas d'en profité, faisant de ce pacte, ce qui me consumera sans doute à petit feu si jamais j'en venais à trop communier avec son énergie. C'est ainsi que dans une perte de connaissance illuminée d'un éclair de noir et de violet, dans un bruit sourd, que je rompu les premières protection du sceau. Parfois, cela me brule un peu à ce niveau du front, et je commence à voir trouble, c'est pour cela que je bande généralement l'un de mes yeux, j'ai remarqué que cela suffit à retrouver ma vision. Je prétexte toujours que c'est pour le style ou un accessoire pour me protéger de flash lumineux.

Oh.. oui, le pacte. D'ailleurs, parlons en.
Je ne serais bien l'expliqué mais... par moment, notamment durant mon sommeil, j'arrive à communiquer avec lui, et parfois, je le soupçonne même de parler par ma propre voix. Cela ne s'est pas produit depuis de nombreuses lunes ceci dit. J'en viendrai presque à regretter sa présence froide et humide.
Tout cela pour vous dire que de manière imagé, que j'ai accepté de mon plein chef d'être son réceptacle, ce qui n'était pas le cas auparavant, car ce fameux sceau, renforcé de divers dessins runiques, cadenassé en partie le potentiel risque de mon hôte, et je n'avais guère eu le choix, puisque l'on m'avait implanté une partie de son essence dès ma naissance. Au cours de mes aventures, j'ai compris que le processus que j'ai subit avec ma sœur, était un procédé réalisable pour certains mage noir qui avait même déjà accompli plusieurs fois l'exploit de prendre possession d'un nouveau corps en usant le plein potentiel de leur magie combiné à des écritures précises, et dupant de pauvre imbécile à remplir tout les critères de leurs rituels. J’imagine que de son enseigne dans l'occultisme, mon paternel avait les connaissances suffisantes pour sceller cette chose en moi. J'ignore cependant si ses protections étaient là pour se protéger lui, ou pour me laisser être moi même. Ce qui m'interroge le plus aujourd'hui encore, c'est comment a t'il réussi à contenir cette chose sans réceptacle, ma sœur et moi n'étant pas jumelle par exemple...ou alors, il y en avait d'autres avant nous. Il me reste encore beaucoup de question sans réponse.

En tout cas, il serait peut être adéquat de mentionné par ailleurs, que j'ignore vraiment s'il s'agit d'un être venu du néant, ou d'encore autre chose qui avait l'appellation de démon. Mais même si cela n'accroit que sommairement mes capacités aux combats, me voilà à portée d'une source d'énergie quasi-infini en comparaison de mon simple potentiel. La ou je demeure étonnée, c'est que je ne ressens pas la moindre modification de mon corps, alors qu'à l'époque ou il était encore parfaitement scellé en moi, je due souvent sortir vêtu d'une houle pour masquer mon corps. Les choses ont bien changé. Mais maintenant, à défaut qu'il m'appelle, c'est moi qui veux le retrouver. Ce sentiment me terrifie.

Mais afin de cerner plus ce dont il est question ici, l'idéal serait de commencer par vous compter la légende Konatzienne.
- Kami semble se préparé à expliquer la légende d'Iz'gallath, et n'assure pas la véracité des informations qu'il aura pu recueillir jusque la-

Acte I - La planète Konatz.
Il y a des milliers d'années, un peuple prospère vivait sur la planète pacifique de Konats. Tous s'en remettez au roi, béni par les Dieux. Cependant, un jour, un groupe de dissidents au pouvoir en place, firent appel à un culte de magiciens noirs.
Le culte avait pour objectif un rituel encore plus ancien que leur civilisation. C'est ainsi, qu'avec l'aide et la participation investie de 3 fiers illustres personnage, qui dupés, crurent agir au nom de la couronne, et c'est alors que le culte rassembla les clés nécessaires à leurs sombre dessins en usant de leur influence à la cour royale par le biais de leur leader.
Devant la statue de pierre de l'entité connue comme le fléau d'un ancien monde, ils firent renaître un être démoniaque dans leurs cultures, le monstre Iz'gallath, impitoyable. Véritable monstre, à terme son pouvoir et sa toxicité détruira la planète Konats et ses adorateurs effacèrent les traces vétustes de leur civilisations.

Au cours de la bataille entre Iz'gallath et les Konatsiens, nos héros furent revigorés par l'entente de la mélodie d'un ocarina, qui pour ce peuple, était le symbole et la source de pouvoir de leur héros. C'est ainsi, qu'au terme d'une bataille qui sembler perdue d'avance, que cette mélodie réussi à retenir le démon à distance. Compte tenu de cette possibilité, l'illustre le plus guerrier de tous, béni par le chant de son peuple, brandit une épée baigant dans la foudre, et l'utilisa pour couper Iz'gallath en deux, au péril de sa vie. Les illustres qui avait retourné ciel et montagnes pour réparé leurs erreurs, avaient alors, devant un combat qui ne sembler ne pas pouvoir prendre fin, réussir à saisir cette occasion pour retenir le démon en le scellant dans leurs propres essence, faisant ainsi de leurs corps, la geôle de ce monstre, et espérer ainsi, mettre fin à cette tragédie, à tout jamais. Qui devant toute cette culpabilité, ils laissèrent les lauriers aux rois, le poids de ce qu'il avait perdu, leur pesant trop lourd sur les épaules.
Mais... si la légende s’arrête ici, pas l'histoire....
Acte II - L'homme vêtu de noir
Malheureusement, Hoï, l'instigateur de la renaissance d'Iz'gallath, l'homme de cour qui avait comploté contre son roi et son propre peuple pour le conduire à la destruction, partit à la recherche de nos héros afin de libérer ce démon destructeur une fois de plus. Car il suffirait de blesser grièvement psychiquement ou physiquement ces derniers pour libérer le monstre. Mais le fait que ce trio s'étaient séparés dans les terres épargnés du combat, ne lui facilita pas la tâche, sachant que l'un d'entre eux, ne posséder pas l'essence de l'être démoniaque. Hoi avait pourtant toujours espoir de comploter pour arriver à ses fins, encore une fois, pour utiliser les pouvoirs ravageurs d'Iz'gallath, afin qu'il devienne son instrument pour torturer l'univers tout entier.

Malgré l'exil des trois réceptacles, il parvint à ses fins. Et réussit à libérer une partie du monstre, qui même incomplet, arriver à se maintenir présent sur ce plan d'existence, dans un nuage épais violacée, assez toxique pour marquer la roche de la planète d'une fumée corrosif très dangereuse et d'en faire dépérir faune et flore, dans un amas de sable qui à finit par recouvrir l'ensemble des Terres, ne laissant que désolation et aridité.
Cependant, après avoir vu la moitié inférieure du démon envahir la dernière ville bastion encore debout, le monstre, arborant une taille de plus en plus démesurée suite aux incantations occulte d'Hoi, avait déjà scellé le sort de peuple. Le second aventurier, seul rescapé des embuscades du magicien envers le trio de l'époque, mena son ultime bataille, pour sauver son amie qui avait subit un violent état de choc, et avait finalement, elle aussi survécu à sa magie. Mais rien n'est éternel, quand l'heure du glas retentit pour lui dans un baroud d'honneur, afin d'éviter un nouveau désastre, notre héroïne repris ses esprits, et scella les deux parties du démons sous l'accompagnement mélodieux de la même mélodie qui avait su le contenir, joué par les quelques rescapés encore présents du retour d"Iz'gallath. Par leur réussite, il firent que ce héros ne mourut pas en vain, et que Hoï, ce mystérieux mage en robe noir, se vit prendre la fuite, même si nul lieu n'était désormais viable pour la vie tel que nous la connaissons et la protégeons.

Bien que la victoire était une nouvelle fois acquise, les conséquences furent aussitôt marquées sur le corps de notre héroïne. Elle disparu alors aussitôt, laissant aux survivants la tâche de survivre dans cet environnement devenu hostile, revenant 777 lunes plus tard, avec deux jumeaux dans un berceau.
Il est vrai que l’illustre héroïne à échappé à maints sorts funestes, tantôt d'elle-même, tantôt avec l'aide d'autrui. Le coup de main le plus étrange vint du Maître Miroir, cet étrange personnage, qui fut responsable de tout ce sombre orchestre, qui les aura dupé lors du premier désastre, et qui de ses agissements, aura condamné la planète et ses habitants, devant un monde qui n'avait plus la moindre vie. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses.

On ne sait absolument rien sur ce dernier. En effet, aucunes informations ne peuvent être confirmées sur ça réelle identité. Néanmoins, d'après quelques parchemins des anciens selon les dires que j'ai pu entendre, il est dit qu'on le retrouvait il y a déjà plusieurs millénaires. Bien sûr il n'avait pas le même nom mais il disposait toujours des même surnoms et d'une robe semblable à chaque fois. A savoir maître Miroir ou l'Homme de verre noir. Dans les parchemins des anciens il y serait défini comme le mal lui même, l'incarnation du mal. Certaines personnes ont cherché à connaître son identité mais d'après les écritures, personne ne veut savoir qui il est, ceux qui ont apprit sa réelle identité sont soit mort ou ont connu un sort encore plus effroyable que la mort elle même.
Lors des apparitions dans les récits qui parle de l'homme de verre noir, on peut le voir contrôler le temps, les spectres, créer des dimensions parallèles ou encore marcher dans le ciel. De ce que raconte ses fameux écrits, il s'amuse à s'aventurer dans le monde des vivants afin de tourmenter les humains en leur proposant des pactes alléchants qui promettent richesse, puissance ou encore prospérité. Néanmoins, le maître miroir lors de la formulation du pacte joue sur les mots afin de tourner ce dernier à son avantage, son but étant de récupérer l'âme du contractant et de le voir souffrir. Tout les pactes de l'homme de verre noir ne sont jamais bénéfiques pour le contractant car ils vivront dans la souffrance et le désespoir avant de voir leur âme capturée.
- Fin de l'acte II -

Ce qui me préoccupe le plus, c'est Mizuta ma sœur. Qui possède l'autre partie inférieure de ce monstre. Bien que cela tout ne soit qu'une légende, il y a sans doute une part de vérité. Et si ce mage vêtu de noire à belle et bien existé, et que ses histoires de pactes sont véridiques, peut être que je me trompe sur la chose avec laquelle j'ai communiqué jusque la.
Et peut être, que comme moi, cette chose s'est montré impitoyable car on ne le lui laisse pas vraiment le choix. Comme je me répétè, j'ai encore beaucoup de question sans réponse.
La flute du Malheur, Volume I
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