Une mélodie funeste - Volume II
- Chococassis [Darkside]
- 15 sept. 2021
- 2 min de lecture
Le pouvoir de croire en soit, c'est avec cela qu'on peut changer le court de son destin.
Et il ne faut pas improviser ce que je ne peux gérer.

Instinctivement, je l'ai toujours su. J'ai manqué de prudence. Bien que je n'entende plus ses voix malveillantes, ce n'est pas pour autant que je les ai oubliés. Mais, mes nouveaux camarades ont raison. Il est temps d’arrêter de se plaindre sans cesse à propos du destin. Tout comme il est inutile de me convaincre qu'on ne peut pas le changer.
Je sais pourtant, même d'expérience, que c'est faux. Alors pourquoi suis-je autant dans le doute ? Après tout...pour croire avec certitude, il faut d'abord commencer par douter.
Je me dois de faire avec, et de ne plus me laisser perturbé. Je vais devoir persévérer encore plus que je ne le fait pour dompter cette noirceur qui est en moi, car il me conduit à le nourrir. A ne plus croire, en mes propres paroles... A m'effacer...Pourquoi je n'écoute jamais ?....Cette haine que je ressens....ce n'est pas la mienne. Il est temps de tourner la page, et de laisser ce pouvoir corrompu loin derrière moi.

"Ma vie est maudite... J'ai trompé mes proches et j'ai ri d'eux. J'ai même parfois, volé leur vie. Mais Zeyr'ra... Elle m'a donné une chance de vivre ma propre vie. Cait Shelter.. cette compagnie neutre... C'était un moyen pour moi de racheter mes fautes... C'était ce que je voulais. Mais finalement... je n'ai pas changé... Je ne suis qu'un danger qui peut causer la perte d'autrui sans le moindre remord... Je n'ai... pas le droit de vivre..."

Il est vrai, j'ai toujours maudit mon existence, l'anxiété, la haine, la colère que je ne pouvais supprimer. Mais quand je m'arrête pour regarder le ciel... Je réalise combien je suis petit.
Il y a un monde infini qui s'offre devant moi, et m'illumine moi, petite chose. Je me sens comme sous un torrent de lumière, me lavant de mes fautes. J'étais heureux d'être née. J'ai dû être heureux par période, je le suis aujourd'hui. Et à la fin... J’espère juste réussir à me pardonner moi-même.
Je parle souvent d'un oiseau en cage, mais si il a de la jugeote, il ne se résignera pas.
Il crochètera le cadenas avec son bec, pour ouvrir la porte. Parce que sa liberté est quelque chose de vital pour lui, et c'est sa source de motivation. Je suis sincèrement contrarié et désolé de ma faiblesse. Mais je n'oublierais plus jamais, que notre avenir dépend uniquement de nous. Nous sommes un peu comme des nuages qui volent au gré du vent, mais qui ne sont régit par aucune loi. Les chemins pour qu'ils arrivent à destinations sont nombreux, mais ils atteignent toujours leur but. Peu importe les obstacles les nuages les contournent et poursuivent leur chemin. C'est en perdant le contrôle que j'ai compris cette vérité. Je ne dois pas me faire détourner de moi-même. Sinon, ce n'est pas mon coeur que j'écoute, mais ses sombres pulsions, et un coeur qui à peur, est un coeur faible.

La flute du Malheur, Volume II
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